Il y a ceux qui aiment ce village le matin,
Sa mer de nuage et le Mont Blanc en coin.
Cette vue sur la plaine, la Loire dans son écrin,
C'est Cézanne qui peint sa montagne au lointain.
Il y a ceux qui aiment, ses hameaux en hauteur,
Ou plus bas côté plage, ses rivières, ses douceurs,
Ses temps changeant qui font, jouer sur chevalet
Un air de 4 saisons, Vivaldi en Forez...
Il y a ceux qui aiment, ce village en plein jour,
Voient dans l'histoire ancienne, son clocher et sa tour,
Ressentent dans la pierre, le travail du passé,
Paysans, hommes de terre, semeurs des champs de blé..
Il y a ceux qui aiment, ce village la nuit,
Couvé par la Grande Ourse, sa chapelle se luit.
Hulule chouette hulotte, le silence s'enfuit,
Et rentre dans la danse, la valse des esprits..
Et il y a ceux qui vivent, ici toute l'année,
Les enfants de Marols, font d'un rien un jouet,
A l'école des savoirs, les êtres sont comblés,
Les pierres des murs résonnent, de leur jovialité,
Les chemins, les forêts, plus rien n'a de secret,
Leur cartable d'écolier ressemble à un herbier,
Ici tous les enfants connaissent l'imparfait,
Qui donne à leur jeunesse, parfum de Liberté...
M.B